un enfant en proie à une colère de frustration a besoin que ses parents accueillent cette colère jusqu’à ce que celle-ci se transforme en tristesse, signe que le processus de “deuil” s’est enclenché et que la crise touche à sa fin.
Pour que cela se produise, un enfant doit être autorisé à vivre pleinement sa colère puis à avoir des larmes de tristesse aussi longtemps qu’il en a besoin dans le cadre d’une relation de confiance avec un adulte bienveillant. L’adulte doit maintenir le jeune enfant dans sa frustration jusqu’à ce que la porte de l’acceptation puis de l’adaptation (=le deuil de la chose voulue et non obtenue) s’ouvre. Maintenir un enfant dans sa frustration signifie ne pas censurer l’émotion en menaçant l’enfant de punition, en lui demandant de se calmer, en lui disant que ce n’est rien ou en le raisonnant (“mais non, c’est pas vrai, tu ne détestes pas ta sœur”). L’émotion de colère peut dès lors aller jusqu’au bout et assurer sa mission de réparation face à la frustration et de restauration de l’intégrité.
Accompagner la colère d’un enfant jusqu’à la tristesse, signe de deuil et d’acceptation
Une fois que la porte de l’adaptation a été ouverte, l’enfant ressentira alors de la tristesse et peut même se mettre à pleurer.
Par exemple, un parent pourra dire à un enfant qui veut mettre sa petite sœur à la poubelle : « Je sais que c’est difficile d’avoir une nouvelle petite sœur. Tu veux que les choses reviennent comme avant. » L’enfant sera autorisé à répliquer : « Oui ! Je n’aime pas ma sœur, enlève-la ! » et confirmé dans ses sentiments : « Je sais que tu te sens triste en raison des changements. Tu aimais qu’on soit juste nous deux et maintenant, nous sommes trois ou six ou... » L’enfant peut continuer à se plaindre : « Ramène-la d’où elle vient ! », pendant que ses larmes commencent à couler.
Quand c’est difficile de traiter à la fois la frustration de l’enfant et de garder notre calme…
Voici la liste des raisons qui font qu’un adulte a de la difficulté à accompagner la colère d’un enfant jusqu’aux larmes :
- le manque de connaissance des mécanismes émotionnels chez les jeunes enfants,
- le manque de soutien culturel, familial et conjugal,
- la peur de la colère ou des réactions de l’enfant,
- la peur du jugement de la part des autres parents (la peur de passer pour un parent laxiste),
- le besoin compulsif de faire les choses à la place de l’enfant,
- une trop grande dépendance au raisonnement logique (qui amène à vouloir minimiser les émotions, conseiller ou argumenter),
- le manque de profondeur dans la relation pour amener un enfant aux larmes,
Bon pour les familles avec un ou deux enfants ça va! mais avec 7 enfants (je vous rassure il y en a deux qui sont grands et en ménage mais les 5 restant en valent dix!
vous pouvez visiter ce site internet qui vous donne la possibilité d'imprimer des images afin d'y apposer l'humeur de votre tête blonde sur le frigo un peut comme pour madame!!! (attention à ne pas la mettre en colère car ça ce ne sera pas une crise d'enfant! )
---->https://www.alamyimages.fr/un-ensemble-d-enfants-en-colere-image446339614.html
qui n'a jamais fait de crise au supermarché afin d'obtenir une poupée ou une voiture!! et malheureusement s'apercevoir que son instituteur ou institutrice était justement en train de contempler la merveilleuse pièce de théâtre ?
sauf que pour l'heure les téléphones et autres appareils nous rendent dépendant et incite les enfants à toute sortes de crises pour les obtenir.
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